Mais Tu dors près
de moi !
mes premiers vers pour
Mon Tempo
Si j'avais, pour Ta vie, su te donner la
mienne,
Si j'avais insufflé en tes poumons tout l'air
Des
sous-bois, des vallées, de ma bouche à la Tienne
Et la force et
l'orage en un sublime éclair...
Tu serais toujours là,
Tu serais
toujours là !
Si j'avais eu le cran, plutôt que de
pleurer,
De mes mains redonner à ton cœur de la force,
Plutôt
que rester là, vide et désemparé
Comme le ciel pleurait entre
l'arbre et l'écorce...
Tu serais toujours là !
Tu
serais toujours là !
Si seulement – Mon Dieu –
j'avais pu le sauver
Mon Tempo, Mon Amour qui dort dans le grand
bois !
Mais je n'ai su le geste et non plus dériver
La
mort qui est venue taire – à jamais – sa voix !
Il
serait encor là !
Il serait encor là !
Si parmi
les milliers et les milliers de jours
Que la terre offre ici, pour
la vie, quoiqu'on sème,
S'il est, sans retenue, l'immense de
l'amour
Oh, dis-lui – oh Mon Dieu – Combien, combien je
l'aime
Pour qu'il soit toujours là !
Pour qu'il soit
toujours là !
Mon Compagnon, Mon Chien, Mon Ami, Ma
Tendresse
Et j’apprends, doucement, les pas de ton repos !
Que
les jours et les nuits ne soient que des caresses...
Mais Tu dors
près de moi, Mon bel Ami... Tempo !
Car Tu es toujours
là !
Car Tu es toujours là !
Alain Girard
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Commentaires
Laisser aller ta douleur, t'en libérer...
Laisser place à la nostalgie...
Et...ne garder que le souvenir, de la belle histoire vécue avec lui.
Affectueusement
Bonsoir Alain, il est là Tempo dans votre coeur tout près, comme mon Bibi pour moi, jamais nous ne les oublierons, joli poème, amitiés, fanfan